dimanche 28 avril 2013

Oscar du second rôle féminin 1936

Au programme:

Beulah Bondi - The Gorgeous Hussy
Alice Brady - My Man Godfrey
Bonita Granville - These Three
Maria Ouspenskaya - Dodsworth
Gale Sondergaard - Anthony Adverse

1936 vit naître les premières catégories consacrées aux seconds rôles, mais curieusement, les sélections officielles ne furent pas particulièrement brillantes, chez les hommes comme chez les dames. Le cru qui nous occupe aujourd'hui n'est d'ailleurs pas le dernier à laisser un arrière-goût amer, même si l'on ne peut que noter la cohérence de l'ensemble: Brady et Bondi étaient déjà connues et respectées à Hollywood, surtout la première qui faisait du cinéma depuis 1915 et surfait alors sur le succès de Godfrey; Maria Ouspenskaya s'était forgé une solide réputation à Broadway même si Dodsworth n'était que son premier film américain; tandis que Bonita Granville avait déjà fait de la figuration auparavant et passait, au sortir de l'enfance, pour une jeune actrice très prometteuse, bien que sa carrière ne décollât jamais réellement. Malgré tout, c'est Gale Sondergaard qui rafla la statuette pour son tout premier rôle à l'écran, probablement parce qu'elle figurait dans l'une des plus grosses productions de l'année, et parce qu'on a considéré son personnage comme le plus développé de la sélection. Personnellement, ces cinq rôles ont bien du mal à m'enthousiasmer, à une (énorme) exception près. Ce qui m'incite à...

... retirer:

Beulah Bondi - The Gorgeous Hussy: Désolé, le film m'a ennuyé au bout de vingt minutes, et j'ai vraiment la flemme de retenter l'expérience pour détailler un personnage dont je me contrefiche. Ainsi, pour le peu que j'en ai vu, l'habituellement très grande Beulah Bondi est ici particulièrement mal exploitée, se contentant d'énoncer quelques répliques un peu dures avant de laisser la place à d'autres personnages. Un tel début me paraît donc fort peu prometteur pour me donner envie d'en savoir plus sur cette Mrs. Jackson, et non, décidément, aucune envie de me replonger dans ce film d'aspect indigeste dans l'immédiat. Mise à jour à suivre quand ce sera chose faite.


Gale Sondergaard - Anthony Adverse: Bien essayé, mais raté. Parce que si j'en crois la lecture que l'actrice fait du personnage, voici ce qu'elle a dû se dire en préparant son rôle: "Attention, attention! J'incarne une grande méchante! Alors il me faut jouer de façon très subtile avec des regards de grande méchante, des sourires machiavéliques de grande méchante, et des intonations de... grande méchante!" En effet, Faith est brossée de façon si caricaturale qu'on en vient à se demander comment le reste de la maisonnée a pu se laisser berner aussi longtemps par ses sombres desseins. Après, il faut tout de même reconnaître que l'actrice parvient à avoir deux ou trois bonnes scènes à son actif, notamment à la fin où une Faith plus épanouie devient enfin cool tout en restant fondamentalement obscure, mais ça n'en fait pas une grande performance pour autant. A sa décharge, le film dans son intégralité est un désastre, et elle est loin d'être la plus mauvaise du lot, quand bien même son approche du rôle reste bien mal calculée.


Maria Ouspenskaya - Dodsworth: J'adore Maria Ouspenskaya, et je suis toujours content de la retrouver à l'écran, mais force est de reconnaître que cette nomination n'est pas vraiment méritée, surtout si l'on réalise qu'elle est le seul personnage féminin à avoir été distingué, quand en face Ruth Chatterton et Mary Astor font de pures merveilles avec leurs propres rôles. Alors, je ne dis pas que l'actrice livre ici une mauvaise performance, mais avec seulement une grande scène à son actif, elle n'a pas vraiment le temps de servir à grand chose. Ainsi, elle apparaît furtivement pour montrer, de façon certes efficace mais sans aucun génie, toute l'autorité de cette matriarche, puis elle quitte la scène au bout de trois minutes, ce qui ne représente pas grand chose dans le fond. Autant on l'aime dans Love Affair où elle reste magique en ne faisant quasiment rien, autant cette nomination là laisse assez perplexe: ce n'est pas raté, mais c'est parfaitement inutile et oubliable.


Bonita Granville - These Three: Si elle est la seule du casting à avoir été nommée, c'est probablement parce qu'elle incarne le personnage clef de l'intrigue. Le problème, c'est que je suis naturellement peu sensible aux interprètes trop jeunes (elle avait 12/13 ans au moment du tournage), et je regrette vivement que ce soit elle qu'on ait distingué au lieu de Miriam Hopkins et Merle Oberon dans deux très grandes performances. Car si Granville s'acquitte de sa tâche avec assez de justesse, ça ne lui demande pas un véritable effort : elle joue à la jeune fille perverse qui veut attirer l'attention sur elle, et ce à grand renfort de regards très lourds de sens, tout en se théâtralisant au maximum, mais on ne décèle jamais une réelle complexité derrière cette façade. Il s'agit donc d'une bonne performance, dont l'aspect très appuyé est en parfaite adéquation avec les réactions de ce type d'héroïnes, mais objectivement, n'importe quelle personne de cet âge pourrait faire de même, quoique la comparaison avec la très irritable actrice du remake donne constamment l'impression d'un talent inné chez Granville.


Ma sélection:

Alice Brady - My Man Godfrey: Le type d'humour qui en laisse beaucoup sur le carreau, mais pour moi, Alice Brady reste de très loin la meilleure candidate de la sélection officielle. En premier lieu parce qu'elle est phénoménalement drôle, donnant à cette Mrs. Bullock la même dose de folie qu'à sa Tante Hortense de The Gay Divorcee. Ce postulat posé, on ne peut donc s'étonner de retrouver ces mêmes rires férocement communicatifs, et l'actrice est d'ailleurs idéale pour incarner ces personnages profondément superficiels et ridicules à outrance, sans jamais conduire à saturation. En effet, Brady n'a pas oublié de quel monde provient Angelica Bullock, et elle diffuse en permanence des attitudes un brin hautaines qui donnent davantage de consistance au portrait satirique qu'elle brosse, aussi son travail n'en est-il que plus louable. Dans la même lignée, la constante drôlerie de ses répliques est sans cesse balancée par un sentiment de malaise révélant à quel point le personnage est aveugle quant à la réalité du monde extérieur, de quoi renforcer l'intérêt de ce rôle malgré son caractère hautement stéréotypé. Finalement, si je comprends que cette grande dame totalement siphonnée en agace plus d'un, je n'en reste pas moins persuadé qu'il faut un génie fou pour parvenir à un résultat aussi drôle et décapant.


Mary Astor - Dodsworth: N'ayons pas peur des mots, Mary Astor est La plus grande actrice de seconds rôles du Golden Age, voire de l'histoire du cinéma tout court. A chaque fois qu'elle est à l'écran, sa présence lumineuse apporte énormément au film, et lorsque l'oeuvre en question, à l'image de Dodsworth, est une extrême réussite, il va de soi que tous ces ingrédients se distillent en un cocktail atomique qui m'impressionne à chaque fois. Malgré tout, Edith Cortright n'est pas son plus grand rôle (je préfère par exemple son irrésistible humour de Midnight ou son héroïne intrigante du Faucon maltais), mais même sous cet angle, sa performance vaut son pesant d'or. Car bien qu'elle n'ait pas hérité du rôle le plus difficile, et qu'elle n'ait donc pas à jouer un personnage antipathique comme celui de Ruth Chatterton, elle parvient à donner vie à une dame complexe extrêmement digne et touchante qui laisse une très forte impression aux côtés de ses brillants partenaires. Et puis, tout ce charisme rayonnant achève de faire du film un chef-d'oeuvre, et si je suis autant ravi d'avoir fait cette découverte, autant dire que Mary Astor n'y est pas pour rien.


Paulette Goddard - Modern Times: Bien qu'elle soit le principal personnage féminin, je la classe tout de même en second rôle puisque le film reste essentiellement centré sur Charlot. Quoi qu'il en soit, Paulette Goddard n'en reste pas moins une présence incontournable dans l'univers de Chaplin, et cet énième chef-d'oeuvre du maître la met tout particulièrement en valeur. L'actrice parvient ainsi à se montrer drôle et touchante à la fois, et l'on appréciera notamment de la voir évoluer entre le comportement dynamique de la gamine devant voler du pain pour survivre et le caractère plus doux de la jeune fille se rêvant maîtresse de maison dans un hypothétique futur. Après, on pourra toujours m'objecter qu'elle n'est pas l'élément essentiel du film, ça ne fait rien, son rôle est bien trop mémorable pour être ignoré. Et pour moi qui adore les actrices charismatiques, je suis ici servi, d'où sa distinction assurée dans ma liste.


Edna May Oliver - Romeo and Juliet: Comme dans Drums Along the Mohawk pour lequel elle reçut son unique nomination en 1939, elle est la seule à tirer son épingle du jeu. Et ici, le personnage est bien mieux écrit (forcément), ce qui lui permet de faire un sans faute et de mériter amplement une citation. Il faut dire qu'elle est déjà très bien aidée par tous les éléments alentours, que ce soit par le reste d'une distribution prestigieuse qui joue étonnamment très mal, en particulier Leslie Howard et Norma Shearer qui sont vraiment tout sauf Romeo et Juliette et permettent alors à l'actrice de briller plus encore; ou parce que la nourrice est, dès l'origine sur le papier, le meilleur personnage de la pièce. Cependant, ça n'enlève rien à la force du travail d'Oliver qui fait des merveilles avec son rôle, en faisant notamment preuve d'un humour burlesque dont on ne se lasse pas. Le film, sur lequel je reste mitigé, a beau avoir des qualités à l'image de sa photographie et de ses décors idylliques, on ne peut que regretter que l'interprétation ne suive pas, de quoi renforcer mon admiration pour Edna May Oliver qui se charge de rattraper cet aspect là.


Gail Patrick - My Man Godfrey: Aux antipodes de Carole Lombard et Alice Brady, Gail Patrick incarne la seule femme de la famille Bullock capable de faire preuve d'intelligence et de discernement, atouts qu'elle utilise pour servir des intérêts pas toujours louables, ce en quoi elle apparaît comme plus complexe que les précédentes. En outre, elle n'oublie pas de rester extrêmement drôle bien qu'elle n'ait pas le degré de folie de ses consœurs, et force est de reconnaître que son sens de la repartie et ses répliques sarcastiques au possible font de véritables merveilles qui alimentent de façon parfaite ses rapports ambigus avec William Powell. De fait, elle s'impose à travers ce personnage de garce qu'on ne peut s'empêcher d'adorer comme un classique instantané et ajoute à la perfection de ce qui reste à mes yeux la plus grande screwball comedy jamais tournée. Vraiment, un rôle très solide, renforcé par ailleurs par la classe monstrueuse de l'actrice.

Ça, c'est dit. Et à présent, je dois reconnaître qu'il m'est objectivement très difficile de départager Mary Astor, Alice Brady et Gail Patrick. Mais en dépit de ce choix cornélien, je vais finalement me décider pour la plus controversée des trois et voter pour...

Alice Brady - My Man Godfrey

Certes, vous allez tous hurler au scandale et m'objecter que Gail Patrick compose un personnage infiniment plus complexe, et d'un humour nettement moins agaçant, que l'Angelica Bullock d'Alice Brady, mais à titre personnel je suis tellement fan de cette dernière et de son travail dans le film que je ne me vois vraiment pas voter pour l'une de ses excellentes concurrentes. Peut-être est-ce mon goût pour les personnages excentriques qui veut ça, mais voilà quatre ans que je ris au éclats avec la même intensité devant ses innombrables répliques toutes plus hilarantes les unes que les autres, ce qui décidément me conforte dans mes positions, et me fait bel et bien penser que oui, il faut un considérable talent pour parvenir à créer quelque chose d'aussi mémorable à partir d'une simple caricature. En outre, j'adore Alice Brady dans ses autres rôles, ce qui n'est pas vraiment le cas de Gail Patrick, de quoi jouer également en faveur de la première. Sur ce, je classe Mary Astor troisième puisqu'elle est à nouveau excellente sans que Dodsworth soit pour autant son plus grand rôle, Paulette Goddard quatrième pour son personnage inoubliable dans l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de l'histoire du cinéma, puis Edna May Oliver cinquième pour sa capacité à sauver à elle seule une partie de son film.

Et maintenant, la minute Sylvia Fowler à propos des performances...

dignes d'un Oscar: Mary Astor (Dodsworth), Alice Brady (My Man Godfrey), Gail Patrick (My Man Godfrey): voir ci-dessus.




dignes d'une nomination: Paulette Goddard (Modern Times), Edna May Oliver (Romeo and Juliet): voir ci-dessus. Jane Darwell (Craig's Wife): parce qu'avec une performance très sobre et d'une grande humanité, elle parvient à laisser une très forte impression dans cette histoire vampirisée par le génie de Rosalind Russell. Jean Dixon (My Man Godfrey): je fais le choix de ne pas la nommer afin que My Man Godfrey ne phagocite pas toute la sélection, mais son charisme et ses reparties cinglantes sont réellement dignes d'une distinction. Helen Morgan (Show Boat): j'ai presque failli la sélectionner au détriment d'Edna May Oliver en raison de son rôle extrêmement touchant, mais puisque je l'ai déjà distinguée une autre année et qu'elle n'a fait que reprendre son personnage de Broadway, je maintiens ma sélection. N'en reste pas moins une très grande performance d'actrice et de chanteuse qui vole allègrement la vedette à une certaine Irene Dunne.


séduisantes: Olivia de Havilland (Anthony Adverse): parce qu'elle est vraiment la seule du casting à m'avoir donné envie de tenir jusqu'au bout, en donnant assez de caractère à son personnage pour ne pas en faire la cruche qu'on aurait pu attendre. Myrna Loy (The Great Ziegfeld): dès qu'elle entre en scène au bout de deux heures, elle capte tout le regards, rend la prestation de William Powell bien plus intéressante, et fait rapidement oublier Luise Rainer qui a pourtant le meilleur rôle. La preuve que Myrna Loy est toujours fabuleuse. Hattie McDaniel (Show Boat): parce que, comme toujours, elle sait comment rester parfaitement mémorable avec le peu à sa disposition, tout en se montrant à nouveau très drôle. Jessie Ralph (San Francisco): juste parce que j'ai un faible pour l'actrice bien qu'elle ne serve pas à grand chose ici. Alison Skipworth (The Princess Comes Across): un personnage sincèrement amusant qui peine cependant à égaler le génie de Carole Lombard. Zeffie Tilbury (Desire): on la voit relativement peu à l'écran, mais en exprimant de touchants regrets par ses regards, elle en devient absolument inoubliable. Dennie Moore & Natalie Paley (Sylvia Scarlett): la première est très drôle, la seconde est très classe, et c'est ma foi fort rafraîchissant. Catherine Doucet & Alma Kruger (These Three): deux rôles joués de façon adéquate, même si rien ne bat le brillant de Fay Bainter et Miriam Hopkins dans le remake de 1961. Spring Byington, Elisabeth Risdon & Margaret McWade (Theodora Goes Wild): trois rôles amusants, mais ça s'arrête là. Encore que la tête de McWade lorsque son chat se fait coincer la queue dans une porte vaille son pesant d'or.


sans saveur: Beulah Bondi (The Gorgeous Hussy), Bonita Granville (These Three), Maria Ouspenskaya (Dodsworth): voir ci-dessus. Helen Broderick (Swing Time): parce que moins drôle, tu meurs, ou alors, tu t'appelles Zasu Pitts et ce n'est pas bon signe du tout! Rendez-nous Alice Brady! Genevieve Tobin (The Petrified Forest): le film est excellent, de même que Bette Davis et Leslie Howard, mais Genevieve Tobin semble quant à elle avoir perdu tout son piquant en passant au registre dramatique. Dommage. Helen Westley (Show Boat): un personnage antipathique dont on n'a vraiment que faire.


ratées: Gale Sondergaard (Anthony Adverse): ce n'est pas foncièrement mauvais, mais ça reste tout de même très mal calculé. Anita Louise (Anthony Adverse): non contente de jouer comme une lycéenne au bal de fin d'année, elle achève de faire de Maria une gigantesque cruche dont on se contrefiche entièrement. Luise Rainer (The Great Ziegfeld): voir ici. Lucile Watson (The Garden of Allah): heureusement pour elle, elle ne tient qu'un tout petit rôle qui passe presque inaperçu, aussi n'a-t-elle pas le temps de se noyer dans ce film vraiment mauvais. Ceci dit, sa mère supérieure qui, telle une énième conseillère d'orientation très pertinente, incite Marlene à partir se retrouver au Sahara, n'en fait pas une grande performance pour autant.

5 commentaires:

  1. Quelqu'un pourrait-il m'expliquer comment Anthony Adverse est parvenu à se hisser jusqu'à la sélection officielle, décrocher sept nominations et en remporter quatre?
    Honnêtement, je ne vois pas ce que l'on peut sauver du film: les romances ultra-niaises? Le jeu des acteurs qui prennent bien soin de montrer qu'ils sont très méchants en multipliant les éclats de rire hystérico-machiavéliques? Un scénario qui prend bien soin de nous raconter la vie du héros de sa première dent de lait jusqu'à sa mort? Le manque de charisme total de Fredric March?
    Tu me diras que je n'ai pas vu le film en entier et que je ne peux pas juger. Mais lorsqu'au bout d'une heure et demi (soit plus de la moitié du film) je me suis aperçue que l'histoire n'avait toujours pas commencé, j'ai préféré laisser tomber. Je regarderai sûrement la seconde partie mais il me faudra prévoir un pot de café pour ne pas mourir d'ennui.

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    1. Pour moi, la seule et unique raison valable à ce film est... Olivia de Havilland. Et encore, on est à des années-lumière de ses bons rôles. Pour le reste, je ne comprends absolument pas comment Fredric March, Claude Rains et Gale Sondergaard ont pu se fourvoyer à ce point alors qu'ils m'avaient toujours ravi jusque ici. La palme revient tout de même à Anita Louise et son gros nigaud d'amant qui donnent la mesure du désastre dès l'ouverture. Quoi qu'il en soit, c'est le genre de synopsis qui me faisait plus qu'envie au départ (duel de cape et d'épée, romance italienne, aventures exotiques, double-jeu des personnages, bal masqué final, etc), mais vu le résultat je comprends parfaitement les mauvaises critiques de l'époque. Vivement le livre!

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    2. J'avais complètement oublié la performance des deux benêts que l'on se coltine pendant les dix premières minutes. Je me demandais d'ailleurs qui était cette Maria dont tu parlais dans l'article, mais j'avais supposé qu'elle apparaissait dans la seconde partie pas encore visionnée.
      Effectivement, Anita Louise et son compagnon de jeu sont confondant de nullité. Non seulement on n'y crois pas un instant mais on se demande à quoi ça sert de nous tartiner leur bonheur pendant 15 minutes si c'est pour les faire mourir lamentablement après. La preuve que le film est mal foutu et que le responsable du scénario est un tâcheron sans talent.

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    3. Scénario par... Sheridan Gibney, uniquement connu de moi pour Once Upon a Honeymoon, de quoi me faire penser que le mec n'était pas très doué pour organiser un propos cohérent. Il faudrait néanmoins savoir si dans le roman, les aventures de Maria sont plus développées que dans le film. Ce qui ne nous empêche évidemment pas de facepalmer tout notre content devant la godiche susnommée qui, eût-elle joué autre chose que la spectatrice hurlant le prénom de son viril sauveur, aurait pu nous éviter 2h30 d'aventures ineptes.

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  2. Rainer était là aussi ... elle est partout !

    Je hurle de rire en lisant vos commentaires sur Anthony Adverse (film que j'aime bien mais j'ai plutôt mauvais goût en général). Merci !

    L'AACF

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