Au programme:
* Deborah Kerr - Heaven Knows, Mr. Allison
* Anna Magnani - Wild Is the Wind
* Elizabeth Taylor - Raintree County
* Lana Turner - Peyton Place
* Joanne Woodward - The Three Faces of Eve
C'est donc Joanne Woodward qui remporta le trophée, sans doute parce que l'Oscar adore faire de nouvelles découvertes chez les actrices, et que le rôle, déjà très riche sur le papier, ne pouvait qu'impressionner à l'époque. En face, c'est probablement Deborak Kerr qui constitua sa menace la plus directe, sachant qu'avec une quatrième nomination au compteur et un grand rôle épique de religieuse en pleine guerre mondiale, elle avait toutes les chances de séduire l'Académie. Ce ne fut certainement pas le cas de Lana Turner, toujours pas considérée comme une grande actrice mais dont le rôle assez inhabituel pour une star aussi glamour, dans un film très aimé à l'époque, lui permit de faire jouer le facteur "contre-emploi" afin d'aller jusqu'à la nomination. Liz Taylor avait quant à elle gravi rapidement les échelons aux cours de la décennie, au point de devenir une grande star qu'on ne pouvait plus ignorer les soirs de récompenses, a fortiori pour un rôle aussi chargé. Cependant, rien ne dit qu'Anna Magnani n'avait aucune chance, car bien qu'ayant gagné deux ans plus tôt, elle était encore à son pic de popularité aux Etats-Unis, et les Oscars ont toujours adoré par-dessus tout offrir rapidement une nouvelle nomination aux anciennes lauréates. A part ça, je précise que j'aime beaucoup cette liste et, bien qu'envisageant des modifications, toutes ces performances ont un aspect alléchant.
Je retire:
Elizabeth Taylor - Raintree County: Apparemment, le film a très mauvaise réputation, mais je dois avouer qu'avec son casting de luxe, son atmosphère "Etats-Unis du XIXe siècle" et ses héros plus que dignes d'intérêt, Raintree County a largement de quoi me séduire, même si je ne suis que modérément convaincu par le résultat. Liz Taylor fait précisément partie des éléments qui me captivent, sans doute parce qu'elle est dotée du personnage le moins aimable, et par-là même le plus fascinant, surtout par comparaison avec la "bonne" figure féminine campée par une Eva Marie Saint un peu effacée. Liz incarne ainsi une héroïne pouvant faire preuve d'une bonne dose de mesquinerie, au point de mentir pour s'assurer le mari qu'elle convoite, mais très vite, on comprend que Susanna est en proie à ses propres démons, de quoi permettre à l'actrice d'ajouter une dimension touchante au rôle, notamment dans les dernières séquences où l'on s'attache réellement à elle. Sinon, d'autres aspects de cette performance sont hélas plus en demi-teinte, à commencer par cet accent sudiste raté qui donne davantage une impression de couinement (mais elle a au moins le mérite d'avoir essayé), tandis que le côté folle paranoïaque est mal exploité, comme si c'était un prétexte pour coller un maximum d'émotions à l'héroïne. Par moment, son jeu semble alors un peu forcé, avec certains regards exorbités, mais dans le détail, l'actrice est par bonheur très bonne dans chacune de ses émotions, jouant notamment très bien la détresse. Cette performance ne convainc donc qu'à moitié, mais le charme est réel.
Lana Turner - Peyton Place: Comme elle n'occupe qu'un temps d'écran relativement restreint, et qu'au sein de la famille MacKenzie les choses arrivent surtout à sa fille, je me dis qu'il est tout à fait possible de la décaler dans la catégorie des seconds rôles; mais qu'on se le tienne pour dit, je considère cette performance comme excellente, et tant pis pour ceux qui n'aiment pas l'actrice. D'ailleurs, je constate que les principaux reproches que lui font de nombreux cinéphiles tiennent davantage à l'écriture du rôle qu'à son jeu, et si je suis d'accord pour reconnaître qu'elle n'a effectivement pas de grands moments flamboyants, j'ajoute que cette relative modestie renforce justement sa prestation et lui permet de briller en toute sobriété. En effet, Lana n'aura jamais été aussi poignante que dans la peau de cette mère célibataire à la sexualité réprimée, et malgré sa froideur, elle sait comment faire naître l'émotion de façon très naturelle, tant elle est sublime et touchante à chacune de ses répliques, notamment lorsqu'elle confie s'être habituée à vivre seule. Et certes, elle a toujours deux-trois tics un peu exagérés lorsqu'elle se met en colère contre Diane Varsi ou lorsqu'elle pleure au tribunal, mais à ces mini détails près, elle est vraiment très bonne dans son approche du personnage, et je trouve en outre très courageux de sa part de se montrer mûre et maternelle à un âge où elle aurait pu continuer d'incarner des jeunes filles glamour, preuve s'il en est qu'elle a vraiment cherché à se renouveler et qu'elle est par conséquent une actrice bien plus fascinante qu'on le prétend. Vous aurez donc compris que je suis vraiment ravi de cette nomination.
Ma sélection:
Deborah Kerr - Heaven Knows, Mr. Allison: En général, je suis assez peu intéressé par les nonnes, mais quand c'est Deborah qui s'y colle, la fascination est paradoxalement totale. Et c'est d'autant plus frappant ici que la performance a beau être moins flamboyante que dans Black Narcissus, l'effet reste néanmoins le même, l'actrice ayant vraiment su me connecter à ses émotions et son ressenti. Tout d'abord, elle est absolument sublime dans sa façon de peindre un courage non feint, comme le prouvent sa grande sérénité face au fait d'être seule dans une mission dévastée en plein Pacifique, ou encore sa conviction qu'il est nécessaire de se livrer aux Japonais. Mais elle est également parfaite dans le registre des sentiments, notamment dans la scène la plus intense où de multiples interrogations se bousculent dans son esprit et la conduisent à fuir, davantage par peur d'elle-même que de Robert Mitchum, avec qui elle crée une formidable alchimie. Et puis, elle est encore excellente dans tout le reste, n'hésitant pas à ajouter une petite dose d'humour au personnage, à l'image de cette succulente chasse à la tortue où son dynamisme rivalise sans avoir à rougir avec celui du G.I. Mitchum. Bref, le film est une très grande réussite, les performance d'acteurs le sont tout autant, et ce couple atypique, à la fois enchanteur et charismatique, est probablement celui qui m'aura le plus marqué sur toute la décennie.
Anna Magnani - Wild Is the Wind: Désolé, je n'ai vu le film qu'une fois, sur Youtube qui plus est, et je n'en ai plus un souvenir très précis. Tout ce que je sais, c'est que la Magnani y était en tout point formidable, comme on pouvait l'espérer de sa part, et qu'elle était à la fois intense et touchante, réunissant à nouveau toutes les qualités qui ont fait sa force au long de sa riche carrière. Je me souviens aussi que le film ne m'avait pas particulièrement emballé, mais que j'avais réussi à tenir le coup précisément grâce à l'actrice; qu'elle avait un sourire extrêmement chaleureux dans la voiture avant au moment d'aller voir les chevaux; et qu'en représentant un personnage finalement pas très à l'aise face à des sentiments perturbants, elle se révélait d'une grande puissance émotionnelle qui m'avait alors beaucoup impressionné. En essayant de rafraîchir ma mémoire, j'ai également redécouvert une magnifique séquence chantée en italien, toute de force et d'émotion contenues, de quoi me rappeler à quel point la Magnani est stupéfiante rien que par sa présence et son charisme. Promis, j'essaierai de remettre la main sur le film pour mieux vous en reparler. Mais si son souvenir s'est quelque peu estompé au fil des mois, il n'a jamais fait aucun doute que cette performance devait impérativement rester dans ma liste, même si ça reste très similaire à ce que l'actrice faisait dans The Rose Tattoo, et que l'effet de surprise fut un peu moindre sur le coup.
Marlene Dietrich - Witness for the Prosecution: Evidemment, c'est Marlene, et rien que sa présence irradie l'écran, à l'image de son entrée en scène fracassante, peut-être la plus charismatique qu'on ait vu au cinéma. Et comme elle sait très bien le faire, elle joue parfaitement sur le thème de la femme classe et glaciale qui compte bien ne pas se laisser marcher sur les pieds, tout en conservant la dose de mystère nécessaire à l'avancement de l'intrigue. La réussite de casting est donc totale, mais ça ne s'arrête heureusement pas là, car plus on apprend à connaître Christine, plus elle devient émouvante, et pas seulement sur le tard puisque le flashback berlinois, jouant sur le contraste de la femme extrêmement séduisante contrainte de vivre de façon sordide, permet à Marlene de présenter un côté touchant qui fait du bien à voir sous cette façade dure et fermée. Autrement, ceux qui ont vu le film savent qu'il y aurait bien d'autres choses à dire sur ce rôle, mais je ne veux rien dévoiler au cas où, sinon que cette performance est vraiment réussie, notamment par son caractère excitant et monstrueusement divertissant. Et certes, la star en fait peut-être légèrement trop par moments ("Daaaaamn youuuu!"), mais c'est loin de poser problème, et j'aime tout particulièrement les airs de défis qu'elle lance à Charles Laughton, qui ajoutent au sel de cette interprétation et la font véritablement entrer dans la légende.
Kay Kendall - Les Girls: Je n'avais jamais entendu parler de Kay Kendall avant de m'intéresser à cette année, et mal m'en a pris, puisque dans cette divine comédie musicale signée George Cukor, j'ai découvert une actrice absolument virtuose dans le registre comique. Et les Girls ont beau être trois, c'est vraiment Kendall qui s'impose, tant elle réussit à être la plus drôle dans ses pitreries en conservant une classe irrésistible, et tant sa voix aux délicieuses consonances britanniques reste un délice à écouter. Dans les faits, elle vole déjà la vedette à ses consœurs dans sa partie "narration", mais elle parvient à être encore plus hilarante dans la partie narrée par Angèle, de quoi donner lieu à une succession de gags plus savoureux les uns que les autres, qu'il s'agisse de s'accrocher au rideau en plein numéro du désopilant Ladies in Waiting, de chanter en état d'ivresse et de se stopper net en découvrant Gene Kelly sous son nez, ou encore de réaliser qu'elle est à Paris et doit donc appeler à l'aide en français lorsqu'elle veut sauver sa collègue d'une tentative de suicide. En outre, elle ment avec un aplomb extrêmement séduisant, surtout au tribunal où elle domine toute la salle de sa présence éblouissante. Bref, je suis totalement sous le charme, le rôle comme le film sont d'une fraîcheur incomparable, et il n'est que d'autant plus regrettable que l'actrice n'ait pas eu le temps d'avoir une carrière plus longue.
Eleanor Parker - Lizzie: Comme chez Woodward, c'est aussi très technique, mais ça reste beaucoup plus plaisant. En fait, Parker évite tous les écueils de la première, en prenant le temps de montrer l'évolution d'une personnalité à l'autre, au prix de transitions plus longues, et même si elle met également la main sur son visage, elle attend toujours avant de paraître sous un autre caractère. D'ailleurs, quand le rythme s'accélère, les transformations n'en sont que plus bluffantes, avec son visage qui devient tout à coup effrayant. L'autre force de cette performance, c'est qu'Eleanor est aussi bien plus crédible dans chaque personnalité, et beaucoup plus impressionnante que sa consœur dans son côté obscur, où elle présente une femme bien plus agressive qui n'a pas peur de mettre un nom sur les choses ("whore!"). En outre, les trois personnalités sont plutôt bien connectées : on sent Elizabeth dans Lizzie, pas parce qu'elle est trop douce, mais parce que son sous agressivité Lizzie se sent tout de même en insécurité. Et à l'inverse, Elizabeth montre qu'elle peut s'imposer quand elle le veut malgré son caractère réprimé, surtout lorsqu'elle répond à Joan Blondell. Dès lors, Beth n'est jamais étrangère à ces deux aspects dont elle a parfaitement conscience, apparaissant finalement comme une synthèse agréable reprenant les qualités des deux, à la différence de Jane qui avouait être étrangère aux deux Eve. Je ne peux néanmoins pas vous dire que ce soit l'éblouissement que j'attendais, et il y a aussi des maladresses, notamment quand elle force trop dans le registre obscur en prenant une voix stridente empruntée à Kathleen Byron, ce qui peut agacer par moments. Et parfois, un petit côté over the top pour révéler d'où viennent ses traumatismes aurait gagné à être plus nuancé. Mais dans l'ensemble, c'est vraiment réussi, et le film est bien plus intéressant que Les trois visages d'Eve, quoique moins prestigieux : une absence d'intro psychologique pédante et une histoire bien plus malsaine qui va au fond des choses, rendent en effet cette expérience beaucoup plus passionnante.
En somme, je n'ai donc pas pu me passer d'une héroïne aux troubles du comportement dans ma liste, même si ce n'est pas forcément celle qu'on attendait. Mais cela suffira-t-il à lui valoir le prix? The winner is...
Deborah Kerr - Heaven Knows, Mr. Allison
A l'origine, je comptais mettre cette année à profit pour sacrer l'immense Kay Kendall, dont l'exceptionnelle puissance comique sortie tout droit d'une performance lombardienne ou colbertienne, ajoutée à une classe folle et un charme sans égal, m'ont ravi à un point inimaginable. Cependant, Deborah Kerr s'impose définitivement comme l'actrice de l'année, avec son magnifique tour de force dans un film que je tiens absolument à distinguer dans l'une des catégories principales, d'autant que je me demande si ce n'est pas là un exploit plus grand encore que dans Black Narcissus, puisque Deborah me semble avoir plus de partitions à jouer ici même si le rôle paraît de prime abord un peu moins puissant. Quoi qu'il en soit, l'ébouissement est total. Sur ce, la délicieuse Kay Kendall se classe seconde, la paroxystique Marlene Dietrich troisième et l'irremplaçable Eleanor Parker quatrième, seul ce petit côté technique m'empêchant de la placer plus haut. Et comme je le disais dans un autre article, je préfère tout de même Anna dans ses films italiens. Sinon, avant de conclure, j'en profite pour apporter quelque précisions sur la distinction leading / supporting pour cette année. En effet, j'estime qu'en retranchant Lana Turner de Peyton Place, il reste tout de même assez de personnages et de péripéties pour faire un film de trois heures, alors qu'en enlevant Kay Kendall des Girls, il n'y a plus de film du tout. Les trois Girls sont donc définitivement leading pour moi.
Et la conclusion fowlerienne selon les performances:
dignes d'un Oscar: Kay Kendall (Les Girls), Deborah Kerr (Heaven Knows, Mr. Allison): voir ci-dessus.
dignes d'une nomination: Marlene Dietrich (Witness for the Prosecution), Anna Magnani (Wild Is the Wind), Eleanor Parker (Lizzie), Lana Turner (Peyton Place): voir ci-dessus. Deborah Kerr (An Affair to Remember): je préfère vraiment la version d'Irene Dunne en 1939, mais Deborah soutient la comparaison sans avoir à rougir. Patricia Neal (A Face in the Crowd): complexe, émouvante et charismatique. J'hésite vraiment à lui faire remplacer la Magnani dans ma liste...
dignes d'intérêt: Elizabeth Taylor (Raintree County), Joanne Woodward (The Three Faces of Eve): malgré mes critiques, je ne suis pas insensible à ces performances, et je sais gré aux actrices d'avoir essayé. Taina Elg & Mitzi Gaynor (Les Girls): elles sont également drôles et vivaces, mais Kay Kendall domine réellement le film. Audrey Hepburn (Love in the Afternoon): comme toujours chez Hepburn, le rôle est absolument charmant, mais peut-être pas assez exceptionnel pour se hisser plus haut dans ma liste. Katharine Hepburn (Desk Set): le film laisse peut-être sur sa faim, mais retrouver Kate et Spencer est toujours un délice. Eleanor Parker (The Seventh Sin): une performance très charismatique, mais peut-être un peu trop dure pour émouvoir autant que Garbo vingt-trois ans plus tôt. Les moments d'humanité avec les enfants sont toutefois lumineux. Eva Marie Saint (A Hatful of Rain): comme dans On the Waterfront elle est légitimement leading bien que dotée d'un rôle de supporting wife, et comme dans On the Waterfront, elle est très bien, et souvent déchirante, mais j'ai du mal à me laisser vraiment impressionner. Barbara Stanwyck (Crime of Passion): peut-être pas un très grand effort de sa part, mais Barbara s'arrange toujours pour être au minimum impeccable, et ce rôle n'échappe pas à la règle.
dont on aurait pu se passer: Joan Crawford (The Story of Esther Costello): une Crawford égale à elle-même, dans un mauvais film sans grand intérêt. Jennifer Jones (A Farewell to Arms): faire un remake avec de belles images, c'est bien. Avec une histoire plus concise et des acteurs plus dynamiques, ce serait mieux. Kim Novak (Jeanne Eagels): à mon avis beaucoup trop ingénue pendant tout le film pour croire qu'on a bel et bien Jeanne Eagels sous les yeux.
dignes d'une nomination: Marlene Dietrich (Witness for the Prosecution), Anna Magnani (Wild Is the Wind), Eleanor Parker (Lizzie), Lana Turner (Peyton Place): voir ci-dessus. Deborah Kerr (An Affair to Remember): je préfère vraiment la version d'Irene Dunne en 1939, mais Deborah soutient la comparaison sans avoir à rougir. Patricia Neal (A Face in the Crowd): complexe, émouvante et charismatique. J'hésite vraiment à lui faire remplacer la Magnani dans ma liste...
dignes d'intérêt: Elizabeth Taylor (Raintree County), Joanne Woodward (The Three Faces of Eve): malgré mes critiques, je ne suis pas insensible à ces performances, et je sais gré aux actrices d'avoir essayé. Taina Elg & Mitzi Gaynor (Les Girls): elles sont également drôles et vivaces, mais Kay Kendall domine réellement le film. Audrey Hepburn (Love in the Afternoon): comme toujours chez Hepburn, le rôle est absolument charmant, mais peut-être pas assez exceptionnel pour se hisser plus haut dans ma liste. Katharine Hepburn (Desk Set): le film laisse peut-être sur sa faim, mais retrouver Kate et Spencer est toujours un délice. Eleanor Parker (The Seventh Sin): une performance très charismatique, mais peut-être un peu trop dure pour émouvoir autant que Garbo vingt-trois ans plus tôt. Les moments d'humanité avec les enfants sont toutefois lumineux. Eva Marie Saint (A Hatful of Rain): comme dans On the Waterfront elle est légitimement leading bien que dotée d'un rôle de supporting wife, et comme dans On the Waterfront, elle est très bien, et souvent déchirante, mais j'ai du mal à me laisser vraiment impressionner. Barbara Stanwyck (Crime of Passion): peut-être pas un très grand effort de sa part, mais Barbara s'arrange toujours pour être au minimum impeccable, et ce rôle n'échappe pas à la règle.
dont on aurait pu se passer: Joan Crawford (The Story of Esther Costello): une Crawford égale à elle-même, dans un mauvais film sans grand intérêt. Jennifer Jones (A Farewell to Arms): faire un remake avec de belles images, c'est bien. Avec une histoire plus concise et des acteurs plus dynamiques, ce serait mieux. Kim Novak (Jeanne Eagels): à mon avis beaucoup trop ingénue pendant tout le film pour croire qu'on a bel et bien Jeanne Eagels sous les yeux.
à découvrir: June Allyson (My Man Godfrey), Lauren Bacall (Designing Woman), Ann Blyth (The Helen Morgan Story), Audrey Hepburn (Funny Face), Dorothy Malone (Man of a Thousand Faces), Marilyn Monroe (The Prince and the Showgirl), Jean Seberg (Saint Joan), Jean Simmons (Until They Sail)
immense performance en langue étrangère: Giulietta Masina (Le notti di Cabiria): est-il encore besoin d'expliquer pourquoi ce flot d'éloge est intarissable?
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