dimanche 8 novembre 2015

Oscar du second rôle féminin 1956

J'ai tardé à poster cet article, pour tout un tas de raisons que l'on pourra décliner dans cet ordre: 1°, j'ai réalisé avec horreur qu'Anne Baxter n'avait rien à faire dans ma liste, car même si je reconnais que son style outré sied bien à la tonalité des Dix Commandements, ça n'en fait pas une grande performance d'actrice pour autant. D'ailleurs, la reine de la distribution, c'est Nina Foch! 2° Mais alors, comment justifier que j'aime le cabotinage éhonté de Dorothy Malone dans Written on the Wind? 3° Quoi qu'il en soit, je voulais acheter Guerre et Paix pour me rafraîchir la mémoire sur Audrey Hepburn qui m'y avait plu, mais je n'ai finalement pas eu le courage de me relancer dans quatre heures de visionnage d'un film découvert il y a à peine plus d'un an, et de toute façon, arrivant à nommer une actrice aussi limitée qu'Hepburn déjà deux fois, pas question de la citer plus que Vivien Leigh. 4° Mais finalement, qui choisir comme lauréate de l'année, n'arrivant pas à départager mes finalistes, peu enthousiasmantes il faut bien dire? 5° Allons donc! La solution était sous mes yeux depuis le début, mais je n'y avais jamais pensé car personne n'en avait jamais parlé auparavant. Ma gagnante sera donc un choix atypique qui ne figure dans aucune liste, mais pour moi, ça coule de source. Afin de préserver le suspense, et n'ayant pas grand chose à dire sur les recalées de la liste officielle, je vais changer la forme de l'article en listant mes propres candidates dans l'ordre de préférence, de la cinquième place à la victoire. Je précise simplement que nous resterons dans l'immédiat dans une sélection oscarienne, n'ayant pas le temps de me mettre aux films étrangers pour le moment.

Mes candidates

5. Marie Windsor dans The Killing: Je ne suis pas friand de Stanley Kubrick, ni de film noir, et si je reconnais la pertinence de la mise en scène, cette histoire m'ennuie tout de même au plus haut point. Ou plutôt devrais-je dire, cette histoire m'ennuyait au plus haut point... jusqu'à l'entrée en scène de Marie Windsor qui, avec son physique singulier, ses grands yeux expressifs et sa coiffure qui n'a rien à envier à la perruque de Double Indemnity, réussit à donner un incroyable dynamisme à l'ensemble en seulement quelques scènes, le tout avec un charisme incroyable qui lui permet de voler la vedette à tout le monde. Sur ce dernier point, c'est assez facile, me direz-vous: il est vrai qu'elle est affublée d'un partenaire soumis qu'elle n'a aucun mal à dominer de sa présence, mais tout de même, le simple fait qu'elle reste à mes yeux la lumière du film est à mettre à son actif, quoique le personnage soit déjà assez croustillant sur le papier. Il faut dire que le rôle ne s'épargne pas quelques clichés flamboyants: Sherry reste avant tout l'archétype de la femme cupide un peu blasée, que son époux n'intéresse plus depuis belle lurette et qui se tourne tout naturellement vers son amant pour obtenir malhonnêtement la fortune qui la fait mourir d'envie depuis des années. Une si mauvaise femme ne pouvait alors que marquer les esprits, mais il fallait bel et bien que l'actrice ait la dose de gouaille et de charisme requise afin que le personnage fonctionne. Or, Marie Windsor est idéalement distribuée en femme dure, et l'on se réjouira qu'elle ait enfin l'occasion de développer son rôle, sans plus avoir à se contenter de jouer les seconds couteaux peu subtils dans de minuscules caméos, à l'image de sa méchante espionne à clichés des Trois Mousquetaires. Dans tous les cas, elle est explosive et, s'il m'est impossible d'en parler plus en détails afin de ne pas trop révéler l'intrigue, on notera qu'elle bénéficie d'une séquence dramatique plutôt bien jouée, dans la limite des codes d'interprétation hollywoodiens de l'époque.


4. Marisa Pavan dans Diane: Si Marisa Pavan restera davantage dans les mémoires pour sa sœur jumelle (jamais vue) et sa nomination à l'Oscar pour La Rose tatouée un an plus tôt, c'est tout de même dans ce duel d'aristocrates du XVIe siècle qu'elle a le plus brillé, bien que le film, tout en fantasmes toscans et en déterminismes astrologiques, laisse fortement à désirer. Par bonheur, le ratage scénaristique n'empêche nullement l'actrice de tirer son épingle du jeu et, alors que le texte hésite constamment entre l'idée de présenter la reine comme une ingénue amoureuse ou une terrible empoisonneuse, le détail montre que Marisa fait tout son possible pour rester cohérente entre ces deux extrêmes: oui, la reine à ses faiblesses sentimentales mais elle ne perd jamais de vue son propre avenir, et oui, elle peut être très dure et implacable, mais ses sentiments sont toujours palpables au fond. De toute façon, peu importe que le liant n'adhère pas à 100%, car ce que la reine perd en cohérence à cause du scénario, elle le gagne en charisme flamboyant, l'actrice parvenant à voler la vedette à tout le monde, en particulier lors d'une séquence jouissive où elle s'amuse de l'expression inquiète de Diane de Poitiers qui ne sait si la pomme est empoisonnée ou non. Ainsi, à défaut d'être une réussite parfaite, le rôle est au moins extrêmement divertissant, et la dernière séquence montre toute la nuance dont l'actrice est capable, malgré une expression maladroite, un défaut très mineur au demeurant. La seule chose qui manque à la fin, c'est un peu plus de crédit physique: certes, Marisa est d'origine italienne, mais tout de même, Catherine avait quarante ans lors de son veuvage, et les vingt-quatre ans de l'actrice sont trop visibles. Mais ce n'est pas un problème en soi. Après tout, on peut très bien imaginer que pour romancer un peu l'histoire, le deuil ait eu lieu plus tôt: ça ne change en rien l'évolution psychologique de la reine.


3. Dorothy Malone dans Written on the Wind: Autre interprétation flamboyante de 1956 (oui, l'année sera à la flamboyance, mais ce n'est pas comme si on avait l'embarras du choix), Dorothy Malone présente les mêmes qualités que toutes les actrices déjà évoquées plus haut, à savoir qu'elle est tellement charismatique et parfois nocive qu'on ne remarque plus qu'elle, a fortiori dans un mélodrame aussi coloré que Written on the Wind. Sans surprise, donc, le duo qu'elle forme avec son frère, incarné par Robert Stack, ne fait qu'une bouchée du couple Rock Hudson/Lauren Bacall, et à défaut d'être subtile, Dorothy peut au moins se targuer d'être à l'unisson des interprétations américaines typiques des années 1950, toutes très expressives. Là où le bât blesse, c'est qu'elle n'est pas particulièrement bonne dans ses excès: qu'elle danse un mambo effréné ou agite lentement la tête en se remémorant sa jeunesse insouciante au bord du lac, on la voit jouer jusque sur la face cachée de la Lune; lorsqu'elle doit se faire gifler, elle ferme les yeux quarante secondes avant l'impact, et quand elle conduit sur une ligne droite en plein Texas, elle secoue son volant de droite à gauche avec une frénésie telle qu'on se demande comment sa voiture parvient à éviter le millier de puits de pétrole alentour! Mais à la réflexion, ça n'a aucune importance, car pour le coup, ce mauvais jeu exacerbé est tellement en phase avec la tonalité de l'histoire que l'actrice en devient géniale. Un peu comme Anne Baxter, trouverez-vous sans doute. Mais à mon goût, ce qui différencie ces deux interprétations excessives, et permet à Dorothy de rentrer dans ma liste, c'est que la pharaonne est bien trop monstrueuse pour qu'on puisse ressentir quelque chose pour elle. A l'inverse, Malone a beau en faire des tonnes, on se laisse finalement toucher par ce qui lui arrive, même si c'est sans doute dû au traitement beaucoup plus humain des personnages, alors que les Commandements ne présentent que des pantins caricaturaux. En somme, une performance qu'on peut difficilement qualifier de bonne, mais la fusion entre type de jeu et type de film est cette fois-ci parfaite.


2. Helen Hayes dans Anastasia: Par bonheur, pour conjurer le sort qui fit cette année la part belle aux jeunes femmes capricieuses dévorées à pleines dents par des actrices trop désireuses de jouer, voici la légendaire Helen Hayes, armée de toute sa théâtralité pour éblouir en nuance, sans avoir besoin d'en faire trop pour marquer les esprits. D'ailleurs, le fait qu'elle vole très facilement la vedette à Ingrid Bergman n'est pas le fait d'une actrice soucieuse de tirer la couverture à elle, mais bel et bien la faute du scénario qui laisse complètement s'effacer l'héroïne dans la seconde partie, en faveur de sa supposée grand-mère. C'est peut-être cet effet mémorable qui fit croire aux votants qu'il convenait de faire campagne pour Hayes comme premier rôle, ce qui n'a néanmoins aucun sens et a injustement privé la dame d'une nomination plus que méritée. Dans tous les cas, la réussite est au rendez-vous: l'impératrice douairière est d'abord suspicieuse avec tout ce qu'il faut d'amertume et de regret dans le regard pour souligner à quel point l'actrice enrichit le rôle, puis l'on se dirige vers une grande confrontation avec Anastasia où, sans rien perdre de sa superbe, la grand-mère nuance à merveille l'entretien en soulignant qu'elle n'est pas dupe ("Vous êtes une bonne actrice!", avec un léger sourire en coin), avant d'avoir une révélation certes très jouée, mais bien en phase avec le propos. Les séquences finales, où l'impératrice est à présent libérée de ses angoisses, sont quant à elles les plus touchantes du film, notamment lorsque la vieille dame, toujours un brin lyrique, annonce qu'elle "est le passé", qu'il lui est "doux et familier". En définitive, on ne se soucie plus des états d'âme de la princesse alors qu'on a constamment envie d'en savoir plus sur son aïeule, quand bien même celle-ci n'évoluera plus et continuera d'assister secrètement aux ballets russes en attendant la mort. La seule chose qui m'empêche de donner la victoire à l'actrice, c'est que je ne suis pas toujours sensible à son approche parfois trop théâtrale d'un rôle, et que des répliques qu'elle devait illuminer sur scène détonnent parfois un peu devant une caméra.


1. Carroll Baker dans Giant: En somme, Carroll Baker reste ma numéro un provisoire pour cette année, et si je disais à l'instant que la théâtralité d'Helen Hayes m'empêche légèrement d'apprécier ses grands rôles de cinéma, le naturel désarmant de la révélation Carroll Baker, chez qui on ne sent jamais la trace des techniques de l'Actors Studio, me captive nettement plus et me fait à présent totalement fondre pour l'actrice, qui vient de s'insérer sans grand mal dans mon top 40 des actrices du vieil Hollywood. Mais tout cela, c'est très subjectif, car vous m'objecterez sans doute à raison qu'elle n'a pas le rôle plus plus exigeant de l'année, ni même dans son film. Cependant, elle en est pour moi le cœur, et pour avoir revu Giant l'été dernier, je suis à présent certain qu'elle y incarne mon personnage Benedict préféré. Pour commencer, son alchimie avec James Dean fonctionne à plein régime, sans que jamais l'actrice donne l'impression de minauder malgré les illusions de jeune fille de Luz, et je pousserai même le vice à trouver Baker bien meilleure que son légendaire acolyte, qui pour le coup ne me convainc pas dans son vieillissement. Le vieillissement, justement, est sans doute ce qui manque à Luz pour considérer sa trajectoire comme complète, mais comme elle n'est qu'un second rôle, ça ne me pose nullement problème, et il y a déjà tant à admirer dans la deuxième partie que le rôle me semble tout de même riche. Sans mentir, sa déception qui va crescendo lors de la longue séquence à Austin est déchirante sans qu'aucune ficelle ne soit jamais apparente, son air pensif lors du voyage de retour est intense, et tous le dynamisme et l'indépendance que Baker injecte dans le reste du film me rendent totalement épris du personnage, qui sort ainsi très largement des sentiers battus de la "jeune fille à papa pourrie gâtée qui n'en fait qu'à sa tête." Bref, comme je vous le disais, je n'ai jamais vu l'actrice listée quelque part pour ce rôle, mais après revisite, je suis totalement sous l'emprise de son magnétisme et n'ai dès lors aucun scrupule à lui donner la victoire. Et certes, elle a plus à faire la même année dans Baby Doll, mais je suis en fait plus impressionné par sa spontanéité ici, et ce n'est pas parce qu'on ne la voit pas jouer qu'elle ne fait rien. C'est tout le contraire! Son jeu moderne donne l'illusion d'une performance un peu facile, mais c'est que l'actrice sait absolument gommer toute trace de technique pour toucher droit au cœur.

Il semble donc que je ne sois pas du tout d'accord avec le reste du monde en 1956, et lorsqu'on en vient aux grands castings, mes goûts diffèrent très largement de la majorité concernant les most valuable players, Nina Foch dominant à mes yeux Les Dix Commandements, et Carroll Baker parvenant même à éclipser Liz Taylor dans Giant. Et Dieu sait si j'aime Liz Taylor dans Giant! Mais disons qu'une fois les bases posées dans la première partie, la mère n'évolue plus beaucoup ensuite, ce qui permet à ses enfants de la supplanter dans l'ordre de mes préférences. Ceci dit, s'il y avait eu un troisième acte où Dennis Hopper et Carroll Baker auraient vieilli, aurais-je également préféré la nouvelle génération? Je ne saurais dire, mais en l'état, Carroll Baker n'en reste pas moins une boule de charisme et d'émotions nuancées qui à mon goût lui font détrôner tous ses partenaires. Ça reste très personnel ceci dit, et je pense être réellement seul au monde à aller dans ce sens. Mais c'est ce qui correspond à ma personnalité, et le nier ne servirait à rien. Autrement, on s'amusera à noter l'absence totale de diversité dans ma liste: deux reines et deux héritières texanes. Néanmoins, toutes agissent par elles-mêmes et savent être indépendantes, ce qui n'est pas si mal, même si en matière de jeu, Helen Hayes et Carroll Baker se détachent largement, l'une grâce à une vieille recette qui sera finalement toujours plus appréciable que le trop-plein d'expressivité du monde hollywoodien des années 1950, l'autre parce qu'elle fait entrer de plein fouet dans la modernité. Bref, pour le moment, je reste quand même sur Baker, mais, je l'avoue, si d'aventure il me prenait l'envie de la récompenser en premier rôle pour Baby Doll (Hepburn a toujours ma préférence actuellement, ceci dit), je pourrais tout de même changer mon vote pour la légendaire Hayes. A méditer, et nous en reparlerons dans quelques temps.

De toute façon, à qui d'autre donner le prix cette année? Outre mes cinq candidates, celles qui m'ont le plus marqué ne me semblent pas mériter la victoire. Je pense notamment à: Anne Baxter dans Les Dix Commandements, dont je n'arrête pas de parler cette saison à cause de sa performance qui me laisse perplexe, entre surjeu imbuvable et pouvoir de fascination très conséquent; Joan Blondell dans The Opposite Sex, qui fait principalement du Joan Blondell mais sans jamais lasser; Brenda de Banzie dans The Man Who Knew Too Much, qui a une jolie scène rendant son personnage plus sympathique vers la fin; Nina Foch dans The Ten Commandments, à savoir l'anti-Anne Baxter par excellence, dont j'ai chanté les louanges dans un article spécifique; Eileen Heckart dans The Bad Seed, où sa théâtralité puissante ne me touche pas outre mesure bien que ce soit assez impressionnant à voir, sachant que l'actrice est encore très mémorable la même année en bonne copine compatissante dans Bus Stop et Miracle in the Rain; Audrey Hepburn dans War and Peace, dont je garde un joli souvenir; Celeste Holm dans High Society, un second rôle croustillant et plus séduisant encore que Ruth Hussey dans la version d'origine, de quoi rappeler le talent de l'actrice à voler la vedette à tout le monde sans avoir l'air d'y toucher; Jennifer Jones dans The Man in the Gray Flannel Suit, qui m'a plu sans que j'arrive à me décider dans quelle catégorie la classer; Hope Lange dans Bus Stop, qui montre ce qu'elle a dans le ventre sans avoir le temps de briller pour autant; et pour finir les dames costumées dans The Court Jester, les drôles et dynamiques Glynis Johns, Mildred Natwick et Angela Lansbury. J'avais également noté des choses positives sur Vera Miles dans Autumn Leaves, Agnes Moorehead blonde dans The Revolt of Mamie Stover, Kim Novak dans The Eddy Duchin Story et Thelma Ritter dans The Proud and the Profane, mais en définitive, elle ne m'ont pas du tout marqué et j'ai déjà tout oublié d'elles.

Quant aux recalées officielles, je n'ai hélas pas grand chose à dire à leur sujet: Mildred Dunnock est assez oubliable en tante un peu stupide dans Baby Doll, où elle se fait entièrement éclipser dès qu'un des acteurs principaux entre en scène; Mercedes McCambridge constitue à mon goût le moins bon rôle de Giant, à trop forcer dans la dureté tout en se montrant d'une sottise bornée telle qu'on ne peut même pas la plaindre de ce qui lui arrive; et Patty McCormack étant tout de même assez intéressante en petite fille maléfique pas vraiment subtile, sachant que ça reste malgré tout une performance d'enfant, ce à quoi je ne suis à coup sûr presque jamais sensible.

Voilà à peu près tout ce qui m'a plu parmi les seconds rôles féminins de 1956. Je ne liste pas les autres car ils sont à présent trop nombreux, et j'aurais bien trop de mal à départager les actrices qui n'ont pas de grain à moudre de celles qui en font trop ou pas assez pour avoir une chance de se qualifier. Quoi qu'il en soit, tout n'est qu'une question de subjectivité, et j'accepte absolument vos critiques si vous trouvez que Marisa Pavan et Dorothy Malone ne sont pas très bonnes de leur côté, ou que mon enthousiasme pour Carroll Baker dans Géant verse dans la démesure. Je pense que seules Helen Hayes et Marie Windsor sont susceptibles de faire l'unanimité, mais la seconde Luz Benedict portée par la modernité de Carroll Baker correspond le mieux à ma sensibilité.

2 commentaires:

  1. C'était un article pour mes 35 ans ! Merci beaucoup :-)

    Absolument d'accord pour nommer Pavan (la meilleure Catherine de Médicis du cinéma, sans doute, avant Virna Lisi), Windsor et Hayes. D'ailleurs, en ce qui me concerne, rien ne me choque dans tes remarques et ta sélection. Il faut simplement que je revoie Géant, parce que je me suis jamais concentré sur Carroll Baker dans le film (alors que c'est une actrice que j'ai vraiment appris à apprécier ces dernières années).
    Rien à rajouter ou à proposer parce que du coup je ne sais pas ce que tu n'as pas vu encore. Je note que j'ai à découvrir The Court Jester, qui est sagement rangé sur une étagère. Mais ça sera un bon film à voir en période de Noël (idem pour revoir Géant). Et puis j'aime beaucoup Danny Kaye, d'autant qu'on lui prête une liaison avec Laurence Oliver donc bon ...

    Merci donc pour ces conseils toujours précieux de (re)visionnage !

    L'AACF

    PS : quel plaisir pour moi que de lire un article oscar !

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    1. C'est très sympa The Court Jester, sans que ce soit tout à fait ma tassé de thé, mais de mémoire j'avais assez aimé le numéro de Mildred Natwick en sorcière rigolote. J'ignorais en revanche l'anecdote sur Danny Kaye, mais je ne sais jamais avec combien de baguettes il convient de prendre ce genre de rumeurs. Un jour, j'étais tombé sur un site de ragots selon lequel le couple Taylor-Stanwyck était bisexuel: j'ai rougi comme une collégienne rien qu'en imaginant ça!

      Autrement, j'aime beaucoup Virna Lisi en Catherine de Médicis, mais j'ai beaucoup de mal à comparer deux interprétations distantes de quarante ans. Quant à Carroll Baker, avoir traité de 1956 depuis cet été m'a rappelé à quel point je l'aime. Alors que le monde n'a d'yeux que pour les Marilyn et cie dans le genre "jolie blonde peu farouche des 50's", je ne jure plus que par Carroll Baker, qui m'impressionne à chaque fois (minus Harlow, mais je lui redonnerai une chance).

      Et pour conclure: bon anniversaire!

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